Pascal Kern, L'éloge du paradoxe
Nous avons le plaisir de présenter L'éloge du paradoxe, une exposition dédiée à Pascal Kern.
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Pascal KernFiction ColoréeTirage Cibachrome contrecollé sur aluminium, encadrement métal
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Pascal KernSculptureDiptyque, tirages Cibachrome, encadrement métal
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Pascal KernFiction ColoréeTirage Cibachrome contrecollé sur aluminium, encadrement métal
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Pascal KernFiction ColoréeTirage Cibachrome contrecollé sur carton, encadrement cuivre
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Pascal Kern, Nature, 1990
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Pascal KernNaturePolyptyque, tirages Cibachrome, encadrement bois
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Pascal KernNatureTriptyque, tirages Cibachrome, encadrement bois
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Pascal KernSculptureDiptyque, tirages Cibachrome, encadrement bois
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Pascal KernSculptureDiptyque, tirages Cibachrome contrecollés sur aluminium, encadrement bois
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Pascal KernSculptureDiptyque, tirages Cibachrome contrecollés sur aluminium, encadrement bois
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Pascal Kern, Sculpture, 1994
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Pascal KernSculptureTriptyque, tirages Cibachrome contrecollés sur aluminium, encadrement bois
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Les objets incongrus de Pascal Kern
Jean-Baptiste Gauvin, L'oeil de la Photographie, 28 Septembre 2017 -
Pascal Kern, l'Éloge du paradoxe
Étienne Hatt, Artpress, 19 Septembre 2017 -
Pascal Kern, l'éloge du paradoxe
Frédérique Chapuis, Télérama - Sortir, 13 Septembre 2017 -
Pascal Kern : L'éloge du paradoxe
L'oeil de la photographie, 12 Septembre 2017
L'ÉLOGE DU PARADOXE
Même si les ?uvres de Pascal Kern relèvent toujours de la photographie au sens technique du terme, ne nous y trompons pas, il s?agit de bien plus encore.
En observant de près ces grands tirages Cibachrome, aux couleurs très séduisantes, nous sommes en face d?installations sculpturales temporaires, de mises en scène à partir d?éléments naturels (cucurbitacées) ou industriels (objets récupérés) qui bouleversent irrémédiablement nos codes de perception de l?espace. À travers ces trois séries, Fictions colorées, Sculpture, Nature, Pascal Kern brouille toutes les cartes.
Comme le souligne Philippe Piguet, « tout est conjugué sur un mode complémentaire, le plein / le vide, le négatif / le positif, l?endroit / l'envers, la surface / le volume. Il s?agit toujours chez lui de mettre en évidence, la présence d?un espace virtuel, procédant d?une réalité davantage conceptuelle que tangible »[1].
Tout est prétexte en effet à une lecture paradoxale. Si l?on veut bien admettre que le propos de Pascal Kern n?est donc pas de représenter des objets en tant que tels, il faut alors affirmer que son travail nous questionne sur les modes de représentation propres à l?histoire de la peinture et de la sculpture, ce passage de deux à trois dimensions et inversement. Pour Régis Durand, « tout cela conduit le spectateur à des allers et retours entre la fascination de l?image photographique, en son raffinement extrême, et la conscience que sa fonction traditionnelle est déplacée et exige de nous une nouvelle attention. Nous n?avons à faire ni à une célébration, ni à une déploration du monde, comme le sont souvent tant de photographies. Mais plutôt à une très riche méditation sur l?usage des formes, leur destin, leur fragile passage dans le monde »[2].
Depuis sa disparition en 2007, aucune exposition personnelle n?avait été consacrée en France au travail de Pascal Kern. C?est donc une très grande chance pour la galerie de pouvoir proposer une nouvelle lecture de cette ?uvre, à de maints égards exceptionnelle.